Mettre en tension l’usage des photographies, que ce soit par leur réception, leur production, leur sens ou leur devenir politique. Voilà qui est commun aux quatre articles de cette édition.
Au programme : une analyse de la musique et du travail de montage dans la Ballad de la photographe Nan Goldin. La suite du texte « exactement ce corps… » où l’auteure continue de s’interroger sur la circulation des images de la guerre en Ukraine. Un retour sur l’exposition No Photo 2025 sur les murs d’Arles cette année pendant les Rencontres, où une action poétique a permis d’endiguer le silence autour du génocide palestinien, tout en interrogeant ici aussi l’usage des photographies de guerre. Enfin, je poursuis le compagnonnage avec le blog de Sadreddine Arezki avec un texte qui met en regard deux photographes américains très politisés : Allan Sekula et Chauncey Hare.
Bonne lecture !
Yves Drillet
Image de couverture : Man sleeping under a eucalyptus tree, Embarcadero park, (SD) extrait de "Fish Story", 1989-1995 - Allan Sekula