A History of the East End par Chris Dorley Brown
extrait du texte

Texte en français et anglais
Graphisme : Marie Pellaton
18x29,5 cm, 152 pages - 2 septembre 2024
ISBN 978-2-9572072-4-4

PLUS D’INFOS

"Un fabuleux hommage à une partie de Londres constamment détruite et renouvelée laquelle a trouvé son chroniqueur idéal. Lumière et poussière, nuage et feu, tour HLM et passage souterrain : des compositions solides donnent la dignité du permanent à des zones en perpétuelle transition. Vous pouvez le goûter, le respirer. Le marcher. Et finir par croire que l’expérience est d’une façon ou d’une autre plus riche et rugueuse que la vérité vraie." (Iain Sinclair)

"[Chris Dorley Brown] est un écrivain merveilleux avec une voix simple et sans prétention. On dirait qu'il est assis à côté de vous au pub, racontant des histoires devant une pinte de bière, parfois drôle, parfois profonde. (…) C'est une série d'images merveilleuse, sinueuse et théâtrale, un mélange de photographie documentaire, architecturale et sociale avec une atmosphère obscurément mystérieuse qui plane sur elles. " (Colin Dutton)

"Si vous avez vécu à Hackney, vous sentirez ces photographies intimement. Sinon, vous apprécierez les décors quasi cinématographiques que Dorley Brown a conçu. " (Brad Feuerheim)

Chris Dorley Brown est un photographe documentaire britannique, basé à Stratford dans l'est londonien. Autodidacte, son éducation culturelle s’est formée dans ce quartier à la fin des années soixante dix, dans un contexte de conflits et de changements politiques fortement polarisés.

Les photographies présentées dans ce livre – près de 100 – ont été prises entre 1984 et 2023. La traversée du livre se fait comme une déambulation : en partant du bord de la Tamise, on découvre l’architecture vernaculaire des années 1980, la destruction de ces mêmes immeubles quelques années plus tard, puis des architectures plus récentes. On suit les transformations occasionnées par les travaux pour les Jeux Olympiques, puis les rues désertées lors du confinement pour se retrouver au bord de la Tamise, presque à son embouchure. Des accidents ici et là s’intercalent entre ces principaux thèmes.

Des textes sous la forme de tracts sont glissés dans le livre. L’auteur y raconte son parcours avec un certaine aisance, dans une construction particulièrement visuelle où l’anecdote côtoie les pensées les plus profondes.

Pour Chris Dorley Brown, saudade est le mot qui résumerait le mieux ce travail, une histoire que les amérindiens se racontaient et chantaient en se déplaçant.

Presse
The Sound of Photography (podcast en anglais sur Resonance fm)
Hackney Citizen
TimeOut
Londonist

Nouveau Palais est le nom d’un restaurant au croisement de la rue Bernard et de l’avenue du Parc à Montréal. Face à cette enseigne, un jour de l’hiver 2019, j’ai pensé que j’avais trouvé là le nom de ma future maison d’édition. Dans mon idée, le nouveau palais ne ressemblerait en rien à l’ancien (l’Élysée par exemple). Demander la destruction des vieux palais et la construction de quelque chose de différent et d’égalitaire était l’image diffuse que j’ai souhaité derrière ce nom.

À propos des livres de photographies, Nouveau Palais publie des manières de faire politiquement des images et non pas des images politiques pour paraphraser Jean-Luc Godard. Chaque ouvrage est une acrobatie entre photographie, forme-livre et texte ainsi qu’une discussion animée entre photographes, auteures, graphistes, la plupart du temps en la personne de Marie Pellaton, et moi-même, l’éditeur.

Les livres font figure de commencement : une revue en ligne, de la distribution, des podcasts et une correspondance constante avec le cercle de Nouveau Palais font partie des moyens mis en place pour faire circuler les idées et construire une façon heureuse de publier avec peu.

Yves Drillet


Crédits du site internet
Design : Juliette Duhé et Sébastien Riollier
Code : Élie Quintard et Zoé Lecossois

Each image in this book is an experiment, an adventure, a trip in a time machine, a possible answer to a question that you had never been asked. They aim to record and preserve, an ongoing archive of east London’s cycle of shrinkage and expansion, triumph and failure. To be put away and viewed later when the dust has settled. To let the intervening time infuse the image with mystery and seduction.

Chris Dorley Brown